"Une jeune femme souffre de nombreuses brûlures après son deuxième vaccin". Par Romain Martin

, par  J.G.
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« À Romenay, c’est un grand-père très inquiet qui lance un cri du cœur. Sa petite fille, âgée de 17 ans a été transférée en soins intensifs suite à son deuxième vaccin contre le Covid-19. Elle souffre de graves brûlures.

Gérard Jacquet est bien connu de la population de Romenay et des environs. Il organise de nombreuses manifestations culturelles. Mais son dernier appel est beaucoup plus désespéré.

En effet, la petite-fille de ce dernier est depuis quelques semaines en soins intensifs au service des grands brûlés à l’hôpital Édouard Herriot de Lyon. Et si les recherches se poursuivent, cette dernière souffre de multiples lésions internes et externes depuis l’inoculation de sa deuxième dose de vaccin contre le Covid-19.

“Ma petite fille de 17 ans venait de trouver du travail dans la restauration. Pour cela, elle devait se faire vacciner. Elle a ainsi reçu sa première dose sans problème, puis la deuxième. C’est là que les complications ont commencé.”

En effet, la jeune femme est vaccinée pour la seconde fois d’une dose de Moderna le vendredi 29 octobre. Dans les heures qui suivent, elle se plaint de fatigue, puis de fièvre. De premiers boutons apparaissent, puis des cloques au visage, enfin elle perd petit à petit la vue. Sa mère appelle alors les urgences. Habitant Villefranche-sur-Saône, elle est admise à l’hôpital local.

“Elle y est restée 5 ou 6 jours, mais son état s’est dégradé, elle a alors été transférée au service de soins intensifs de l’hôpital Édouard Herriot à Lyon”, précise Gérard Jacquet.

Les organes internes également touchés

En effet, les brûlures se développent et touchent une grande partie de la peau ainsi que les organes internes.

“Elle était brûlée profondément, notamment à la gorge, et ne pouvait plus s’alimenter”, expliquait encore le grand-père très inquiet en milieu de semaine dernière, seulement rassuré par les soins prodigués par les médecins de l’hôpital lyonnais.

Des soins qui semblent avoir payé. “Il y a une amélioration, elle réagit bien au dernier traitement”, explique pour sa part la mère de la jeune femme, Alexandra Jacquet. “Elle est très courageuse, à 17 ans, elle affronte quelque chose de très dur et on essaye de faire attention.”

Depuis peu en effet, la jeune femme accepte d’être vue par ses proches. Elle a recouvré partiellement la vue et supporte mal la vision de son corps meurtri. “Elle se redécouvre doucement, elle est toujours sous cortisone et morphine et bien sûr sous surveillance pour une maladie qui semble très rare”.

Mis à part le vaccin et la pilule, la jeune femme ne suit en effet aucun traitement. Vu les quelques heures entre la vaccination et les premiers symptômes, la piste de cette dernière est alors privilégiée. D’autant que le vaccin Moderna est aujourd’hui déconseillé au moins de 30 ans. “On ne nous le dit pas clairement, mais dans toutes les recherches , on ne voit que ça. Ma fille me dit de ne pas me faire vacciner. Elle veut aussi sortir puis porter plainte. Si elle le souhaite toujours à sa sortie, je ne m’y opposerai pas, mais pour le moment, tout ce qu’on souhaite, c’est qu’elle se rétablisse. Les bandages viennent juste de lui être enlevés, et elle est toujours suivie pour ses brûlures et ses yeux. Les médecins ne donnent pas encore de date. Mais elle était proche de perdre la vue et même si elle s’en sort, il y aura des séquelles.”

De son côté, Gérard Jacquet, croise aussi les doigts pour la suite. Il a tout de même voulu avertir la population en passant par les élus locaux, le journal… “Je ne suis pas anti-vaccin. Je savais qu’il y avait des risques sur Moderna. Mais là, nous sommes touchés personnellement et les connaissances sont lourdes. Chacun doit faire son choix en connaissance.” » Romain Martin

Romain Martin, rédacteur en chef de L’Indépendant du Louhannais et du Jura. Article publié dans l’édition du mardi 23 novembre 2021.
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