L’Union africaine et la création de sa Zone de libre-échange continentale (ZLEC)

, par  J.G.
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« Aujourd’hui, on le voit bien, le monde se structure en ensembles régionaux. Il y a l’Union européenne qui, à bien des égards, fait figure de modèle. [...]. Notre objectif, c’est d’appuyer la montée en puissance de ces organisations régionales, notamment sur le continent africain, avec lequel nous entretenons des liens anciens et profonds. » Alain Juppé [1]

Des chefs d’État et de gouvernement du continent africain étaient réunis à Kigali du 17 au 21 mars derniers, à l’occasion d’un sommet de l’Union africaine, pour signer un accord sur une zone de « libre-échange ». Pour officialiser son entrée en vigueur, il devra être ratifié. Par qui ? Par les Peuples africains... ? N’en doutons pas, à l’image du« modèle » européen !


D’après jeuneafrique.com [2], mercredi 21 mars, « en clôture du sommet, trois textes étaient présentés aux dirigeants : l’accord sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), le protocole de libre-circulation des populations sur le continent et la déclaration de Kigali, le texte solennel du sommet.

44 pays ont apposé leurs signatures sur l’accord de libre-échange continental ; 27 ont signé le protocole de libre circulation des personnes sur le continent et 43 la déclaration de Kigali. » De plus, « Certains dirigeants, dont le président sud-africain Cyril Ramaphosa, ont expliqué pendant le sommet vouloir, à terme, voir se développer une monnaie unique sur le continent. »

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