Aux origines du carcan européen (1900-1960)
La France sous influence allemande et américaine
Quatrième de couverture :
L’UNION européenne a été présentée aux Français sous le jour engageant du « Plan Marshall », ennemi de la misère et de la servitude des peuples européens. Son objectif aurait cadré avec le projet pacifique des « pères de l’Europe », Jean Monnet, Robert Schuman, Konrad Adenauer, etc., appliqués à proscrire définitivement les guerres qui avaient endeuillé et affaibli le Vieux Continent de 1914 à 1918 puis de 1939 à 1945. La paix serait garantie par la protection américaine, gage d’une liberté refusée aux peuples « de l’Est » soviétisés.
Cette union fondée sur la « libre concurrence » entre égaux, en lieu et place des puissants cartels, se débarrasserait du Comité des Forges des sidérurgistes et marchands de canons enrichis par les guerres mondiales : mettant fin aux crises et aux guerres, elle vaudrait à tous la prospérité et « le pain blanc », bref, l’Eldorado. Seule la récente crise, née d’une « épidémie » financière, aurait fait « dériver » ce noble projet, au risque de compromettre ses objectifs initiaux.
« Dérive » récente d’une « Europe sociale » ou « alibi européen » indispensable, à l’ère impérialiste, à la maximisation du profit monopoliste et à la guerre aux salaires ?
Le présent ouvrage décrit, sources à l’appui, la stratégie, depuis le début du XXe siècle, d’effacement du grand capital français devant ses deux grands alliés-rivaux hégémoniques, l’Allemagne et les États-Unis, si précieux boucliers sociopolitiques.
Livre d’Annie Lacroix-Riz, ouvrage coédité par Le Temps des Cerises et Delga, avril 2014, 15 euros.
Annie Lacroix-Riz, ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée d’histoire, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Paris 7, a notamment publié : Le Vatican, l’Europe et le Reich ; Industriels et banquiers sous l’Occupation et De Munich à Vichy.