Principes élémentaires de propagande de guerre Utilisables en cas de guerre froide, chaude ou tiède...
Quatrième de couverture :
Anne Morelli s’inspire ici des leçons d’Arthur Ponsonby : ce pacifiste, élu à la Chambre des communes, hostile à l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne en 1914, avait alors révélé quelques mécanismes essentiels de la propagande de guerre, qu’il est possible de résumer en dix « commandements ».
L’historienne systématise ces mécanismes en dix chapitres, qui forment la trame de cet ouvrage. Pour chacun, Anne Morelli s’attache à démontrer que ces « ficelles » n’étaient évidemment pas à l’œuvre dans la seule Première Guerre mondiale et que, depuis, ces principes ont également été utilisés régulièrement par les parties en présence, lors de conflits, même parmi les plus récents. La pratique du nouveau président des États-Unis, Barack Obama, n’y fait pas exception.
Livre d’Anne Morelli, éditions Aden, 2010.
Anne Morelli est professeure à l’Université libre de Bruxelles où elle enseigne, notamment, la critique historique appliquée aux médias modernes. Elle analyse ici systématiquement les « trucs » que tous les services de propagande des nations modernes utilisent pour ranger l’opinion publique à leurs côtés.
Dans une série de dix chapitres, Anne Morelli illustre chacun des dix principes : |
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- nous ne voulons pas la guerre ;
- le camp adverse est seul responsable de la guerre ;
- l’ennemi a le visage du diable (ou « l’affreux de service ») ;
- c’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers ;
- l’ennemi provoque sciemment des atrocités ; si nous commettons des bavures, c’est involontairement ;
- l’ennemi utilise des armes non autorisées ;
- nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes ;
- les artistes et intellectuels soutiennent notre cause ;
- notre cause a un caractère sacré ;
- ceux qui mettent en doute la propagande sont des traîtres.