Privatisations : les gouvernements grec et français mettent les gaz

, par  J.G.
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Alors qu’en France le gouvernement a l’intention de privatiser Engie (ex Gaz de France [1]), du côté grec la grande braderie continue également. Pour le commissaire européen Moscovici, retrouver « le chemin de la normalité » [2] doit consister à privatiser et appliquer le très connu programme « d’ajustement structurel » permettant notamment aux multinationales étrangères et aux oligarques grecs de prendre le contrôle de secteurs & infrastructures clés de l’économie, la cession de 14 aéroports régionaux au consortium Fraport-Slentel en étant un parfait exemple [3].


Ci-dessous, dépêche publiée par fr.reuters.com, « Grèce : La privatisation de Depa débutera en novembre », le 18 juin 2018 :

« La Grèce lancera en novembre un appel d’offres pour céder une participation majoritaire des opérations commerciales de la compagnie gazière Depa, a annoncé lundi l’agence grecque des privatisations (HRDAF).

Athènes a trouvé un accord avec ses créanciers internationaux sur le projet de privatisation de Depa qui implique la scission du groupe en deux entités, l’une dédiée aux activités de gros et de détail et l’autre regroupant le réseau de distribution et l’international.

La Grèce, qui détient 65 % de Depa, entend vendre 50 % plus une action du pôle commercial, selon le nouveau projet publié sur le site de HRDAF.

Les privatisations sont un élément essentiel des trois plans de sauvetage financier de la Grèce depuis 2010.

Athènes a récupéré jusqu’à présent environ cinq milliards d’euros de ce programme de privatisations et espère en retirer trois milliards supplémentaires d’ici 2019, plus d’un an après la fin de son dernier plan de sauvetage prévue pour août 2018.

Une participation de 14 % dans les réseaux de distribution de Depa sera mise en vente une fois la cession des activités commerciales réalisée, selon le projet.

Le gouvernement grec espère également conclure un accord cette année pour l’extension de la concession de l’aéroport international d’Athènes pour 1,1 milliard d’euros, soit plus du double du prix initialement convenu, a indiqué un responsable de HRDAF.

Un tel montant pourrait permettre à Athènes de dépasser son objectif de deux milliards d’euros de produits nets de privatisations cette année, a-t-il ajouté.

En mai 2017, la Grèce avait accepté de prolonger jusqu’en 2046 la concession de l’opérateur de l’aéroport d’Athènes pour un produit net de 480 millions d’euros. Mais le lent processus d’approbation des autorités européennes de la concurrence a retardé la finalisation de l’accord. »

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