Les principales réserves d’or mondiales... et Nicolas Sarkozy

, par  John Groleau
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 Premier détenteur d’or : les U.SA. avec 8133,5 tonnes d’or en réserve.
 2nd : l’Allemagne avec 3407,6 tonnes.
 3me : le FMI avec 3005,3 tonnes.
 4me : l’Italie avec 2451,8 tonnes.
 5me : la France avec 2435,4 tonnes.
 6me : la Chine avec 1054 tonnes.
 7me : la Suisse avec 1040,1 tonnes.
 8me : le Japon avec 765,2 tonnes.
 9me : les Pays-Bas avec 612,5 tonnes.
 10me : la Russie avec 607,7 tonnes.
 11me : l’Inde avec 557,7 tonnes.
 12me : la BCE avec 501,4 tonnes.

Source : latribune.fr, Quels pays ont le plus de métal jaune ?, le 21/10/09.


REMARQUES

La Banque de France a vendu 56 tonnes d’or au début de l’année 2010 d’après un article de latribune.fr publié le 01/04/10.

Le député Jean-Louis Gagnaire, soutien de Dominique Strauss-Kahn et qui avait voté pour la ratification du Traité de Lisbonne [1], avait posé, une fois n’est pas coutume, une question intéressante à l’Assemblée nationale [2] publiée au JO le 07/04/09 : « M. Jean-Louis Gagnaire interroge Mme la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi sur le bilan de la vente d’une partie du stock d’or de la Banque de France décidée en 2004 par M. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’économie, des finances et de l’industrie. Dès son arrivée au ministère de l’économie et des finances, M. Nicolas Sarkozy avait exprimé sa volonté de vendre une partie des stocks d’or de la Banque de France afin de financer certaines dépenses de l’État et de résorber les déficits publics. Il avait été décidé que le gouverneur de la Banque de France mettrait en œuvre, au cours des cinq années suivantes, une vente de 500 à 600 tonnes d’or des réserves de la Banque en accroissant parallèlement les réserves en devises. Cette opération devait permettre de constituer un portefeuille de devises qui générerait un revenu supplémentaire par rapport au stock d’or pour un montant évalué à 200 millions d’euros par an. Le produit de la vente devait rester inscrit au bilan de la Banque de France, conformément au droit communautaire, l’État récupérant les intérêts. Ainsi, le revenu supplémentaire devait faire l’objet d’un versement prioritaire à l’État. Le ministre s’était engagé à consacrer ces revenus supplémentaires à la réduction des déficits publics et au financement d’emplois de long terme, notamment dans le domaine de la recherche. D’après les chiffres dont je dispose, le stock d’or de la Banque de France est passé de 3024 tonnes en 2004 à 2719 tonnes au 31 décembre 2006. Si le plan a été appliqué jusqu’au bout, ce volume a dû baisser depuis. Cette vente sur cinq ans intervient alors que le cours de l’or s’est envolé sur les marchés mondiaux. A la Bourse de Paris, le lingot d’or était coté autour de 10 000 euros en 2004, il avoisine dorénavant les 25 000 euros. Une opération engageant de tels volumes a certainement dû faire l’objet d’une évaluation rigoureuse et précise. Quel est le produit du revenu supplémentaire escompté ? Quels volumes financiers ont été dégagés et versés au budget de l’État ? A quoi ont-ils été consacrés ? Quel a été l’impact de cette vente sur les déficits publics ? Quelle perte de capital représente la vente de ces stocks d’or alors que les cours se sont envolés ? Ce sont quelques unes des questions que se posent certains de nos concitoyens. Afin de répondre à ces légitimes questions, il lui demande donc de lui transmettre les résultats des évaluations disponibles. »

Question supplémentaire... : à qui cet or a-t-il été vendu ?

Sextidi 6 Frimaire an CCXIX

[1Lu sur son blog : « Ce lundi 4 février, les députés et sénateurs étaient réunis en Congrès pour adopter une réforme constitutionnelle dans le cadre de la ratification du Traité de Lisbonne. Jean Louis Gagnaire publie un communiqué de presse à cette occasion.

Congrès : modification constitutionnelle

Le Parlement réuni en Congrès a adopté lundi 4 février une réforme de la constitution. Cette modification est une procédure technique ouvrant la voie à la ratification du traité de Lisbonne. Au Congrès, il ne s’agissait pas de choisir un mode de ratification ou un autre.

Souhaitant la ratification, je n’ai pas fait obstacle à la réforme constitutionnelle en m’abstenant lors du vote du Congrès. Que l’on privilégie la voie parlementaire ou le référendum, c’était une étape obligatoire comme pour le traité de Maastricht en 1992. Mon abstention constitue également une critique adressée au Président de la République qui refuse d’accorder aux Français un référendum sur ce texte.

La procédure parlementaire ayant été préférée au référendum, l’Assemblée nationale sera amenée à se prononcer jeudi. Je voterai pour la ratification. Malgré ses imperfections, le traité permettra à l’Europe de sortir de l’ornière institutionnelle dans laquelle elle s’est enfermée. Elle se dotera notamment d’un Président élu du Conseil européen, d’un ministre des Affaires étrangères et la légitimité démocratique du Président de la Commission sera renforcée. Ce sont des éléments essentiels à une meilleure visibilité de l’Europe et donc à un poids plus important sur la scène internationale.

Jean-Louis GAGNAIRE »

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