« Droit d’ingérence » : Anne-Cécile Robert rappelle à Bernard Kouchner le précédent catastrophique libyen

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Bernard Kouchner avait bénéficié « du portrait le plus flatteur » de l’ambassade américaine lors de la nomination du premier gouvernement Sarkozy : « L’humanitaire de renommée mondiale », « l’un des rares politiques (de gauche ou de droite) à avoir soutenu ouvertement l’invasion américaine de l’Irak » [1].
Le 11 décembre dernier sur LCP, il a défendu le « droit d’ingérence », nouvelle appellation d’origine contrôlée de l’impérialisme et du colonialisme. La journaliste Anne-Cécile Robert lui a rappelé le précédent libyen en 2011, « une catastrophe » qui prouve « tous les effets pervers » de ce « nouveau droit ».


« La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d’un politique, est de croire qu’il suffise à un peuple d’entrer à main armée chez un peuple étranger, pour lui faire adopter ses loix et sa constitution. Personne n’aime les missionnaires armés ; et le premier conseil que donnent la nature et la prudence, c’est de les repousser comme des ennemis. » Robespierre, le 2 janvier 1792

J.G.

Voir en ligne : Un mot dans l’air du temps : « Communauté internationale ».