L’Internationale « socialiste » et le Groupe Bilderberg ont les mêmes valeurs
Du 1er au 2 juillet dernier, s’est déroulée la conférence de l’Internationale « socialiste » (IS) à Vouliagméni, une station balnéaire près d’Athènes. Georges Papandréou, président de l’IS, a déclaré que la décision d’adopter un plan d’austérité sur quatre ans en Grèce était « douloureuse », mais « socialement nécessaire » pour procéder à de « profondes réformes » [1]. Il a été chaleureusement applaudi par ses pairs.
Cette enthousiasmante conférence a eu lieu précisément dans le cadre bucolique de l’hôtel de luxe Astir Palace (« Αστέρα ») [2].
Tout comme son ancien ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, qui vient de participer à la dernière réunion du Groupe Bilderberg [3], Georges Papandréou connaît les bonnes adresses. Ayant lui-même participé à certaines réunions du Groupe Bilderberg, il n’avait pas oublié ses profonds regrets lors de son absence pour la réunion du Bilderberg en 2009. Cette dernière s’était déroulée... à l’hôtel Astir Palace [4].
Ségolène Royal, représentante du PS français dans l’organisation de l’IS, n’était pas présente la semaine dernière en Grèce à cause d’un emploi du temps surchargé paraît-il ; il s’agît d’éviter en effet les problèmes de « sur-ménage »...
Après la rhinocérite, on peut constater que l’« éléphantrite » qui avait déjà sérieusement atteint les sphères dirigeantes du PS français, s’est largement répandue dans les cadres du PASOK. Pourtant, le début d’une thérapie avait été engagée en janvier avec l’exclusion de l’IS de Ben Ali et son parti [5]. Mais, rien n’y fait, la pathologie semble trop avancer.
Oui, décidément, un éléphant, ça trompe énormément...
Quintidi 15 Messidor an CCXIX