L’armée française en Afghanistan. Par Bruno Arfeuille

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Blason de l’Académie militaire de West Point, 1802.

« L’envoi de 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan est d’un "intérêt national vital" pour les Etats-Unis, a déclaré mardi soir le président américain Barack Obama, en estimant que ces renforts coûteraient 30 milliards de dollars à Washington.

"Il est de notre intérêt national vital d’envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan", a-t-il affirmé lors d’un discours prononcé devant les élèves de West Point, la plus prestigieuse école militaire américaine. » [1]

Les U.S.A. sont le premier consommateur de pétrole et de gaz naturel au monde, et de très loin. Les U.S.A. sont obsédés par le contrôle des voies d’acheminement du pétrole et du gaz naturel.

En clair : d’un point de vue stratégique, l’Afghanistan constitue un territoire essentiel pour l’acheminement du pétrole et du gaz naturel.

En ce sens, Obama a tout à fait raison lorsqu’il affirme que : "Il est de notre intérêt NATIONAL vital d’envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan".

Problème : Obama demande à ses vassaux d’envoyer des supplétifs en Afghanistan pour défendre les intérêts NATIONAUX des U.S.A.

Problème numéro 2 : la France a déjà envoyé 3 550 soldats en Afghanistan pour défendre les intérêts NATIONAUX des U.S.A.

Problème numéro 3 : l’armée française est devenue une armée de supplétifs, au service des intérêts NATIONAUX des U.S.A.

Bruno Arfeuille

Voir en ligne : Barack Obama ou l’arrivée d’une "nouvelle aurore du leadership américain" par Claude Beaulieu

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