Big business avec Hitler - commentaires Big business avec Hitler 2015-08-30T13:17:12Z https://xn--lecanardrpublicain-jwb.net/spip.php?article726#comment564 2015-08-30T13:17:12Z <p>Annie Lacroix-Riz dit : Les banquiers et les industriels gouvernent les gouvernements, Big business avec Hitler confirme.<br class="autobr" /> Et par les temps qui courent, il me semble vital (en tout cas pour nous, pauvre peuple) de dire haut et fort que les politiques de tout bord, agités sans cesse devant nos yeux par les médias aux ordres, ne sont en réalité, entre les mains des Capitalistes, que des marionnettes destinées à noyer le poisson et à diriger nos forces sur des voies de garage.<br class="autobr" /> Il est utile de rappeler que ce n'est pas Hitler qui a pris le pouvoir, mais que ce sont ces Messieurs qui le lui ont donné. C'est pourquoi, le dictateur patenté gît au fond d'un trou tandis que Siemens, par exemple, trône partout en général et dans ma cuisine en particulier.<br class="autobr" /> Ceci me ramène au livre « Ravensbrück. L'enfer des Femmes » paru en 1945, et dans lequel Simone Saint-Clair mentionne (p. 99) la punition infligée ce jour-là aux travailleuses de l'usine Siemens (comme chacun sait il y en avait également une à Auschwitz). Je la cite :<br class="autobr" /> « C'est sans doute, dit Colette, parce que les pauvres Siemens pausent devant les douches, (c'est-à-dire sont condamnées à rester debout) qu'on n'a pas déshabillé les arrivantes.<br class="autobr" /> En effet, depuis cinq heures ce matin, mille femmes sont debout et doivent rester ainsi jusqu'à neuf heures du soir. Motif plus ou moins vrai : elles ont parlé dans les rangs !... Naturellement, elle n'ont rien reçu à manger … ».<br class="autobr" /> A part ça, le régime habituel de l'usine se composait de journées de travail interminables, de brimades pour une peccadille et pour tout salaire d'une soupe infâme à midi : bref, pour les capitalistes, la vie rêvée des anges !</p> <p>Pauwels termine ainsi son chapitre 6 intitulé Guerre= profits (j'ai ajouté entre parenthèses, quelques réflexions personnelles) :<br class="autobr" /> « Nous pouvons en conclure que si presque la totalité des grandes entreprises actives dans l'Allemagne hitlériennes, y compris les filières étatsuniennes, finirent (là, il y met les formes !) par utiliser le travail forcé, et se laisser « enchevêtrer » (il n'a pas fallut les forcer beaucoup !...) dans d'autres crimes du régime nazi, cela n'était pas dû à la méchanceté des dirigeants de ces entreprises, mais au système capitaliste lui-même, qui pousse chaque entrepreneur dans une logique de profit, au mépris de ces propres considérations morales. (C'est sûr, la fonction crée l'organe. N'est-ce pas Karl ?)<br class="autobr" /> Au XIXè siècle déjà, le capitalisme s'était enveloppé dans le manteau idéologique du libéralisme, glorifiant l'idée de liberté. C'est une idéologie puissante, parce qu'il n'est guère possible d'être contre la liberté. Or la liberté est un concept abstrait, qui n'existe qu'en théorie. (Marx disait à ses interlocuteurs : « Messieurs, méfiez-vous du mot abstrait de « liberté ». La liberté en système capitaliste c'est de mourir tout seul comme un chien sans que personne ne s'occupe de vous.) Dans la pratique, il y a de nombreuses formes de libertés. La liberté chère au libéralisme est pourtant clairement une liberté particulière, à savoir la liberté d'entreprendre, la liberté de l'entrepreneur, du capitaliste, de celle ou celui qui possède et contrôle le capital. La liberté du libéralisme n'est certainement pas la liberté du travail, des travailleurs, des salariés. Par conséquent, il n'est aucunement contradictoire (Bien au contraire !) que, sous le nazisme, le capital florissait grâce au travail forcé, ou en d'autres mots : grâce à la non- liberté du travail. En fait, sous le nazisme, et grâce à lui, le capital s'affranchissait d'autant plus que le travail devenait moins libre. On peut dire que le nazisme fut un système par lequel le capital maximisa sa liberté en asservissant le travail, en privant de liberté les travailleurs allemands aussi bien qu'étrangers. »</p> <p>Aujourd'hui les artisans et profiteurs du nazisme sont les maîtres du Monde. Ils squattent notre quotidien : sur la route, dans l'électro-ménager, les laboratoires pharmaceutiques, la pub, certaines chaînes de télévision, etc.<br class="autobr" /> J'admire le courage de ceux qui, comme Jacques Pauwels, ne craignent pas de s'attaquer à une telle puissance, et les en remercie.</p> Big business avec Hitler 2015-08-24T16:15:49Z https://xn--lecanardrpublicain-jwb.net/spip.php?article726#comment563 2015-08-24T16:15:49Z <p>C'est bien de le rappeler !<br class="autobr" /> Rappeler aussi que l'industrie militaire allemande fut interdite en 1918 de fabrication d'avions et de chars...Des 1922, ces industriels obtenaient du pouvoir sovietique la possibilité de proceder aux essais de leurs materiels dans le sud de la Russie, au moins jusqu'en 1938.<br class="autobr" /> Pas etonnant alors que l'URSS put elle aussi developper et fabriquer des chars et avions de bons niveaux...au point de dominer les allemands dans ce secteur à partir de 1943.<br class="autobr" /> On a un peu trop tendance à limiter les peuples à leurs gouvernements. Si Staline a éliminé son opposition de gauche, le peuple russe ( ou les peuples) n'en n'a pas moins survécu, sa resistance à partir de 1941, etc., y compris par le developpement de son industrie et de ses infrastructures dans un cadre, certes etatique, mais partiemmement libere du desordre capitaliste. Exemple : le transfert de l'industrie russse vers l'est ne s'est pas fait en quelques mois : c'etait l'aboutissement d'une politique plus profonde, peut etre malgré staline.<br class="autobr" /> Pensons au developpement actuel de la Chine - dont on brocarde les dirigeants et le PC pour leur regne dictatorial et bureaucratique. Ce n'est pas le seul fait des capitaux US et de l'importation de leurs techniques que les chinois developpent eux meme à leur propre compte parfois au dela du niveau occidental.<br class="autobr" /> N'oublions pas : à l'époque d'asterix, la chine produisait 100 000 tonnes de fer par an et exportait ses produits sur plusieurs continents. Au contraire de l'Inde, elle n'a jamais ete subjuguée.</p>